C’est le moment où jamais de cogiter…

Difficile de prévoir ce qui va se passer. La progation du parlement britannique ? Le no-deal ? Un vote de défiance entrainant une élection générale ? Un deuxième référendum ? La révocation de l’Article 50 ? Personne ne peut sérieusement prétendre savoir ce qui va se produire, et on en oublie de réfléchir au Brexit lui-même.

Pourquoi l’Angleterre devrait-elle partir selon le camp des Brexiteurs ? Parce que leur pays serait libéré des contraintes imposées par l’Union Européenne ? Parce qu’il pourrait librement négocier de nouveaux accords commerciaux avec ses partenaires économiques ? Parce qu’il pourrait ne pas accueillir des migrants non désirés ? Parce qu’il économiserait le montant de sa contribution u budget de l’UE ?

Les partisans du Remain apportent des réponses à chacun de ces points. Et essaient de montrer l’intérêt de ne pas quitter l’UE. En soulignant le risque de détruire le RU lui-même avec un no-deal

Qui a raison ? Qui a tort ? Qui sait ?

Je n’entends pas souvent parler des raisons pour lesquelles le RU devrait faire partie de l’Union Européenne. De l’objectif de cette Union. Ne sommes-nous pas ensemble pour épargner la guerre à l’Europe ? Ne sommes-nous pas réunis pour promouvoir l’humanisme que nous partageons ? Et l’importance que nous accordons à la démocratie, à l’égalité, au respect des femmes et des LGBT, etc… ?

Nous ne sommes pas ensemble pour éviter les conséquences de la solitude. Nous partageons une vision. Une culture. Des espoirs. Mon intuition est que l’Europe est l’expression de cette unité. L’idée est de vivre nos idées ensemble. Ce qui est peut-être une illusion.

Le Brexit nie cet espoir.

J’espère que que l’Article 50 sera révoqué, finalement, parce que les citoyens britanniques se souviendront des raisons pour lesquelles nous voulons être ensemble.

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