Démocratie



L’Independent a souligné les mensonges proférés au moment du Référendum de 2016. Aussi bien par les Brexiteurs que par les Remaineurs.

A présent, je suppose que toutes ces âneries sont connues des électeurs pour ce qu’elles sont. Et qu’ils ont une vision claire des 3 options qui s’offrent à eux : le deal négocié par Theresa May, le no-deal, ou la révocation de l’Article 50.

Aujourd’hui, ils peuvent faire leur choix avec ne meilleur information qu’avant. Comment peut-on prétendre qu’un nouveau référendum serait anti-démocratique ?

Je ne considère pas que le référendum soit un outil démocratique, à partir du moment où les élus sont là pour prendre des décisions au nom des électeurs, en ayant la formation, le temps et les informations qui leur permettent de faire leur devoir. Mais si l’on considère que le résultat du premier référendum devrait engager le gouvernement britannique, comment peut-on rejeter l’idée d’un nouveau référendum alors que la connaissance des conséquences de son résultat est meilleure qu’avant ?



La fatigue du citoyen au fond de l’impasse

On dirait que c’est le même programme de télé-réalité pathétique qui revient tous les jours.

Bojo est un nouveau personnage, mais il répète la même rengaine qu’on entend depuis le débit : Brexitons et soyons dignes de l’Empire Britannique !

Et ses opposants répondent que le Brexit sera une calamité pour le Royaume Uni et on croirait entendre un disque rayé.

Personne n’aborde ce qui est peut-être la vraie question : qu’est-ce qui nous a pris de construire l’UE ? N’était-ce pas un outil dans une quête pour la paix ? Parfois, cela a un coût. Parfois, cela présente des inconvénients. Mais le jeu n’en vaut-il pas la chandelle ?



Et maintenant ?

Bojo devrait être le prochain Premier Ministre du Royaume Uni. Personne ne savait vraiment ce qu’il ferait une fois qu’il sera au pouvoir, et tout le monde ignore s’il a encore du pouvoir, puisque les membres du Parlement semblent décidés à écarter la possibilité du no-deal. Quelqu’un peut-il affirmer qu’il aura le temps de défaire ses valises au 10 Downing Street ?

La nouvelle question qui se pose est : que va-t-il bien pouvoir arriver maintenant ?

Le Brexit est une pièce de théâtre fascinante dont on ne peut prévoir comment elle va se terminer.

La vrai question derrière tout ça, c’est pourquoi on est ensemble. La raison de notre union doit être vraiment bonne, pour que chaque culture soit capable de supporter les autres. Mon point de vue est que nous partageons en fait la même culture, malgré toutes les particularités nationales qui nous séparent.

Les citoyens Britanniques ressentent-ils qu’ils partagent la culture Européenne ? La fin de l’histoire nous le dira.