Vérité et mensonges

Des menteurs ont dit aux anglais qu’ils seraient plus riches après le divorce. 
Des menteurs ont dit aux anglais que l’UE les enfermait dans des règles.
Des menteurs ont dit aux anglais qu’ils seraient envahis par des migrants.

Le RU a rejoint l’UE pour développer son économie. Et c’est ce qu’il a fait.
Le RU ne s’est pas opposé à plus de 2% des lois votées par l’UE.
Le RU profite du travail et des connaissances de ses immigrés.

Des menteurs disent qu’un nouveau référendum trahirait la démocratie : comment un scrutin pourrait-il trahir la démocratie ?

Les mensonges sont apparents, aujourd’hui. Et il serait intéressant de voir ce que les citoyens auront à dire, maintenant qu’ils sont face à la réalité.

Un second référendum serait une belle expérience démocratique : parce que personne ne pourrait en prédire le résultat.

Un divorce

Quelques-uns disent du Brexit qu’il est un divorce. Est-ce que c’est censé nous rassurer en nous disant que c’est une histoire classique ? Pas de quoi s’inquiéter, puisque ça se produit tout le temps… Malheureusement, un divorce n’est pas une fin heureuse. Qui a jamais imaginé qu’une des deux parties connaitrait tout simplement le bonheur après la séparation ? e the Brexit as a divorce. En même temps, si nous ne regardons que les mauvais côtés de la rupture, aussi bien pour le RU que pour l’Europe, nous fermons les yeux sur un fait intangible : les britanniques ont demandé le Brexit.

L’idée de base est qu’ils connaîtront moins de difficultés une fois qu’ils seront seuls. N’est-ce pas ? Ce qui signifie que le fait d’être dans l’Union les blessait et les contraignait. Nous devons faire face à ce sentiment que l’UE semble donner au peuple britannique. Ils pensent que nous les rendons malheureux. Ou qu’ils le deviendront si nous restons ensemble.

Nous n’avons pas eu l’intention de causer ce désespoir. Cependant, cela ne signifie pas que nous n’en soyons pas responsables. Cependant, nous leur avons laissé croire que nous étions coupables, même si c’est faux. Cependant, nous sommes incapables de leur montrer les bons côtés de notre union.

Si nous nions qu’il y ait un problèmes, et que nous en faisons partie, nous ne pourrons pas le dépasser, et il ressurgira sans fin. Avec le RU s’ils restent, car personne ne peut dire comment le Brexit va terminer. Ou avec d’autres membres de l’UE.

Où sont les citoyens européens ?

Pour le moment il est difficile de savoir ce qui va se passer. Est-ce que quelqu’un peut seulement imaginer ce qui va arriver ? Apparemment, les députés britanniques n’ont pas une idée très claire de ce qu’ils veulent. Et ce sont eux qui auront le mot de la fin, quoi que dise Theresa May.

En ce moment, on voit les leaders européens qui débattent de la durée de l’extension à l’Article 50 qu’ils vont accorder au RU. S’ils lui en accordent une.

Les citoyens Européens sont devant ce cirque. Peut-être que nous nous contentons de regarder. Ou que nous rions . Ou que nous pleurons. A moins que nous nous posions des questions. Dans tous les cas, nous sommes les spectateurs de notre propre histoire. Qui va nous affecter. Puisque cela va toucher l’Europe. Et personne ne parle de ça.

Que se passera-t-il si le RU s’en va ? En dehors des questions économiques et logistiques qui vont surgir ? Que se passera-t-il si’il y a un nouveau référendum au RU et que les Remaineurs obtiennent la majorité ? A moins que les Brexiteurs ne l’emportent une nouvelle fois ?

Apparemment, il est impossible de savoir ce que nous voudrions qu’il arrive demain. Par conséquent, parler du mois ou de l’année qui viennent semble être ridicule. Cependant cela nous permettrait sans doute de mieux peser les décisions qu’on va devoir prendre si nous avions une idée du futur qu’on veut construire.

Le fait est qu’on peut difficilement prétendre aujourd’hui que les britanniques n’ont pas opté pour le Brexit. Ils l’ont fait. Nous devons le reconnaitre. Si nous l’ignorions, le RU pourrait mettre à mal l’UE. Mais nous devrions avoir à l’esprit dès à présent qu’ils vont demander à revenir. Au bout du compte. Probablement très vite. Qu’allons-nous leur répondre ? Auront-ils le même statut et la même position à part qui était la leur au sein de l’UE ? Auront-ils la possibilité de bloquer ou de freiner l’UE dans ses initiatives dans les domaines de la défense, de la protection sociale et de la fiscalité ?

Si nous savions où nous voulons aller, ce serait plus simple de voir comment nous devrions réagir face au Brexit.